Entre les numéros 11 et 19 des Allées Paulmy, se trouvent 9 maisons du début du XXeme siècle,
toutes répertoriées et protégées par l’article L 151-19 du Code de l’Urbanisme.
Dans sa campagne électorale, Monsieur Etchegaray vantait la qualité architecturale du quartier
et la vitrine que représentent les Allées Paulmy pour la ville Bayonne.
Il se targue également de les protéger et d’y faire des travaux hautement qualitatifs.
Dans cet environnement remarquable, le PLU indique que le « droit à bâtir » dont
a parlé M.Etchegaray le 21 février 2020, n’est pas purement mathématique, il est largement
soumis à l’appréciation de la mairie (articles 2 et 11 du PLU, voir page
Erreur appreciation).
Pourquoi la mairie
autorise-t-elle un bâtiment dont la volumétrie dépasse largement celles des villas avoisinantes ?
Concernant l'absence de l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France sur le 1er permis
Le projet est en co-visibilité de deux monuments historiques : la cathédrale et les remparts
de Bayonne. C'est pourquoi
un avis conforme de l'Architecte des Bâtiments de France est indispensable à l'obtention de tout
permis de construire
Le maire de Bayonne, avocat spécialisé en urbanisme et ancien adjoint au maire à
l'urbanisme de Jean Grenet, ne pouvait pas l'ignorer.
Il savait donc que le permis était illégal.
Pourquoi a-t-il lui-même signé ce
permis dans ces conditions ?
Concernant les protagonistes
Le terrain appartient pour le moment à une SCI gérée et possédée en partie par la famille Grenet.
Le promoteur immobilier est Robert Alday.
Leurs identités ont-elles joué un rôle dans les décisions prises par la mairie ?
Concernant notre intervention
Sur le premier permis d'abord :
Si nous n'avions pas déposer des recours amiables.
Ou si nous avions accepté l'arrangement financier proposé par Alday.
Le bâtiment serait aujourd'hui en cours de construction
contre l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France et contre plusieurs règles d'urbanisme.
Sur le second permis maintenant :
Suite au silence des services municipaux, la procédure amiable s'est transformée en contentieuse.
Lors de la réunion du 22 juillet 2020 avec les services municipaux, ils ont admis que compte
tenus des arguments avancés, il leur semblait qu'effectivement la ruelle était ouverte à la circulationn
générale (voir page Façade Sud). Concernant les
autres points, ils vont regarder.
Là encore, sans notre intervention, un bâtiment serait en construction contre certaines règles d'urbanisme.